De même, les investisseurs institutionnels et les épargnants individuels pourront diversifier leurs placements à travers le Marché Boursier régional.

Notre foi dans la région de l’Afrique Centrale est fondée sur plusieurs facteurs tangibles :

Selon la Banque des États de l’Afrique Centrale, le taux de croissance économique de la région dépasse les 4% depuis les quatre dernières années. Les immenses réserves pétrolières trouvées dans plusieurs pays de la région (Tchad, Guinée Équatoriale), la mise en valeur de vastes gisements miniers au Gabon, ainsi que les efforts d’amélioration du climat des affaires à travers la région, annoncent de meilleures perspectives de croissance pour les années à venir.

Selon le Gouverneur de la BEAC, Monsieur Luc Abaga Nchama, en fin avril 2011, les banques en activité ont enregistré un excédent de trésorerie d’environ 2986 milliards de francs CFA, soient 4,5 milliards d’euros, ce qui démontre que le défi de la croissance dans la Région CEMAC n’est pas l’absence de ressources mais bel et bien l’insuffisance de mécanismes de financement. C’est la raison pour laquelle, les opportunités de financement ouvertes par le marché financier et boursier régional (émissions de titres de capital ou de créances) deviennent une piste sérieuse pour l’expansion des économies de la zone CEMAC.

La monnaie de la zone CEMAC, le Franc CFA est arrimé à l’Euro (€) et est également convertible. Ceci a pour corollaire de faciliter les opérations des Investisseurs internationaux désirant intervenir sur notre Marché.

Les programmes de privatisations et de diversifications économiques en cours dans la région fourniront l’opportunité d’investir dans les secteurs en pleine croissance tels que le Transport, l’Énergie, les Télécommunications, le Logement et les Services financiers.

Enfin, sur le plan politique, une nouvelle ère de stabilité s’installe après les turbulences politiques et sociales observées durant les années 90 dans certains pays de la Région.

Il convient de noter que la BVMAC est une entreprise privée, dont l’étude de faisabilité a été menée par la Banque des États de l’Afrique Centrale, et dont l’actionnariat regroupe les plus importantes institutions financières et groupes industriels de la Région.

Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, nous sommes convaincus que le financement des États, des Entreprises, des Collectivités publiques passera indubitablement par le marché financier communautaire.

Nous invitons donc la communauté internationale à suivre avec attention l’une des plus belles pages de l’histoire du continent africain, à savoir l’ouverture prochaine du compartiment « actions » à la Bourse Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale.

M. Henri Claude OYIMA

Président du Conseil d’Administration de la BVMAC